-------- Original Message --------

Subject:

Re[2]: A. LIVRY, "Nabokov, la pédomanie et le National-socialisme"

Date:

 2 Sep 2014 14:25:48 +0400

From:

Gramycheva Elena <gramycheva@mail.ru>

Reply-To:

Gramycheva Elena <gramycheva@mail.ru>

To:

Nabokv-L <nabokv-l@utk.edu>

 



 Gramycheva Elena wrote:
Уважаемые Дамы и Господа,
Анатолий Ливри опубликовал статью по-французски "Nabokov, la pédomanie et le National-socialisme" в одном из крупнейших парижских журналов

--
Gramycheva Elena


Nabokov, la pédomanie et le National-socialisme
Enquete&Debat
2 septembre 2014, 10:11 Auteur : A. Livry 0 commentaire


Travaillant sur l’œuvre de Nabokov depuis environ un quart de siècle, je me suis toujours demandé pour quelles raisons la plèbe ordurière que l’on appelle ordinairement le « large lectorat » et les stupides carriéristes adeptes de toute idéologie qu’adopterait le maître qui leur sert la gamelle s’intéressent à l’œuvre de cet écrivain non seulement profondément antidémocrate, voire admirateur de l’antisémite[1] et précurseur du fascisme Gogol (cf. Anatoly Livry, Physiologie du Surhomme, St-Pétersbourg, Aletheia, 2011), mais aussi, et tout simplement, glorifiant la pédomanie la plus basique dans son roman actuellement le plus connu, et par conséquent loin d’être le meilleur de son œuvre, Lolita. En effet, Nabokov a fondé sa réussite financière, et non créatrice, sur son mariage avec Vera Slonim, issue de la grande bourgeoisie juive, ainsi que sur ses flatteries ouvertes à toutes les tendances prônées par cette gauche-caviar états-unienne qui a depuis largement contaminé ses consœurs européennes. Sartre, Aragon et autre vermine stalinienne ne cessaient de signer des pétitions : la « pédophilie » (terme par lequel les incultes baptisent la pédomanie) doit être libérée. Depuis ces temps pas si lointains, la pédomanie a cessé d’être acceptable : la protection du « petit » est devenue aussi obligatoire que la défense du « Noir », sur la base d’ailleurs d’un cheminement moral semblable. Opportuniste, si Nabokov vivait à notre époque, jamais il n’écrirait sa Lolita ; de nos jours, il se consacrerait plutôt à la dénonciation de l’ « antiracisme » ou à toute autre immondice commercialisable – tout en dissimulant pour le lecteur choisi ses thèses aristocratiques, nietzschéennes, hyperboréennes.

         Il est temps d’en tirer une petite conclusion. Durant cette phase qui marque la fin de la civilisation indo-européenne, pour prostituer sa plume avec profit, que ce soit dans le milieu éditorial ou universitaire, il est bon d’incarner, voire de promouvoir, les tendances suivantes : le marxisme et le droit-de-l’hommisme niais, la pédérasto- et la saphofolie. Quant au National-socialisme, quand il se manifeste bien sûr non via la Chine qui a fondé sa politique sur les dogmes  fondamentaux de Mein Kampf (parti unique – que l’on peut assurément nommer « Nationalsozialistische Chinesische Arbeiterpartei » – qui est le seul gestionnaire des finances, libéralisme ethnique, glorification des ancêtres et des arts martiaux, de préférence nationaux – là les Chinois surpassent le supra éclectique Adolf Hitler qui préconisait la boxe anglaise –, racisme pur intégré sans dissimulation aucune à la politique conquérante du Lebensraum) mais par des Indo-Européens de l’Ouest, il est aussi inacceptable que la pédomanie. Voilà pourquoi un bon businessman-graphomane doit condamner – comme un carriériste soviétique était obligé d’afficher sa détestation du Juif en 1952-53 – ce que nos journaux appellent « nazis » et « pédophiles ». Voici un petit exemple : voyons le sujet proposé par le CTEL de l’Université de Nice-Sophia Antipolis pour un colloque consacré à « Istrati, écrivain, vagabond, bolchévique… sincère ». Bolchévique sincère ! Imaginez-vous un de nos universitaires, voire de nos élus, mettre au centre d’une recherche le personnage d’un « nazi sincère » ?!? Autrement dit, un National-socialiste croyant dans le bien-fondé de la doctrine de l’Allemagne d’Hitler, mais qui, après avoir lu ce catéchisme douteux que sont les actes du procès de Nürnberg, condamnerait avec vigueur la « doctrine National-socialiste allemande » (laquelle fut loin d’être aussi monolithique que les ignares le voudraient), se déclarant donc National-socialiste tout en rejetant le mythique Hitler. C’est bien ainsi que l’apparatchik universitaire nous présente son « bolchévique sincère » car devenu « antistalinien ». Imaginez-vous ce que deviendrait la carrière d’un fonctionnaire universitaire français qui oserait offrir comme sujet de colloque académique le personnage d’un « National-socialiste sincère », soit adepte d’une doctrine de dizaines de fois moins meurtrière que le bolchévisme ?!? Mais là, ça passe ! Nous sommes effectivement parvenus en juste quelques décennies post-soixanthuitardes à fabriquer en France, et en général en Occident, une légion de professeurs universitaires possédant une existence psychique partielle, n’ayant aucune personnalité, mais se comportant en meute afin d’arracher le maximum des piètres privilèges offerts par le très soviétoïde Ministère de l’enseignement, ce collectivisme bestial qui a contaminé, via la gamelle, la totalité des démarches académiques.

Or, si nos facultés sont peuplées de singes titularisés, que peut-on attendre d’un simple rédacteur ? Regardons le cas d’un article de la Wikipédia francophone consacré à un National-socialiste russe (d’origine polonaise) : Maxim Martsynkevitch. Son action civique était drôlissime : il pourchassait des sodomites pédophiles qui fixaient des rendez-vous par Internet à des garçons de 12-13 ans, leur proposant pénétration anale et fellation. Les séquestrant devant les caméras de grandes chaînes de télévision russes – action approuvée dans sa quasi-majorité par le spectateur russe conscient de l’imperfection de la législation sur la lutte contre la pédomanie –, il molestait ces criminels passibles d’être condamnés à huit ans de camps. Bien sûr, en présence des enfants à qui ils proposaient des relations homosexuelles et souvent de la police qui intervenait, ceux-ci n’osaient ni nier leurs intentions pédomanes ni, par la suite, porter plainte contre le National-socialiste qui les avait surpris à maintes reprises nus dans la salle de bain, s’apprêtant à saouler des garçons de 12-13 ans pour les violer. Que nous propose la très engagée Wikipédia francophone ? Pas un mot sur les bougres pédomanes pris in flagrante delicto, filmés, certes avec quelque brutalité, puis parfois condamnés à plusieurs années de camps pour crimes envers des enfants. Le National-socialiste – russe de surcroît ! – ne peut être qu’un horrible pédérastophobe s’attaquant, naturellement, aux « sodomites sincères » ! Pire encore : lorsqu’une personne intervient pour signaler à Wikipedia les multiples tentatives de viol sur des petits garçons par ces « gays » en mettant sur la page consacrée au National-socialiste des preuves vidéo, elle se voit censurée, les vidéos effacées et l’on interdit à la personne d’accéder à l’encyclopédie dite « libre » qui ne cesse de demander des fonds pour cette « liberté » !

Je comprends ces pauvres sous-humains, rédacteurs de Wikipédia, qui prennent comme « preuve » des articles parus dans « Gay Voice » (une manipulation et une calomnie grossières) et censurent franchement les vidéos prises par le National-socialiste (dont l’unique incohérence git dans le ressentiment envers la sodomie masculine, ce berceau du NSDAP) et vues par des dizaines de millions de russophones – les rédacteurs-militants français protègent le viol d’enfants lorsqu’il est commis par un représentant d’une minorité agissante ! Dans leur esprit, un « nazi » serait plus horrible qu’un « pédophile ». Pour eux, un National-socialiste ne peut pourchasser des pédomanes, surtout si ceux-là sont « gays ». Ces rédacteurs ne « censurent » pas à proprement parler, ils nous transmettent la structure même de la prison dans laquelle leur jugeote est incarcérée : le « délit de la pensée » que commettrait un National-socialiste en adhérant à des idéologies proscrites par la doxa des vainqueurs de 1945 serait à leurs yeux plus blâmable que le viol de garçons, crime qu’ils dissimulent donc avec acharnement, farcissant leur torchon électronique du fameux « nazi », bruit qui devrait, selon leur réflexe, produire chez le lecteur la même réaction hormonale que chez eux.

Pauvre Russie qui condamne ses Nationaux-socialistes pour complaire à cet Occident déliquescent où, quoi qu’on fasse à Moscou comme nouvelle aberration politiquement correcte, l’on publiera toujours des portraits des chefs russes avec la moustache hitlérienne ! Malheureuse France surtout où, depuis l’Académie jusqu’aux bas-fonds des syndicats universitaires, l’on adhère instinctivement aux diverses facettes de la haine marchande de soi-même. La liberté dans l’Europe actuelle ne peut se manifester que sur le chemin d’une condamnation pénale. Et celui qui ose violer les limites fixées par l’Européen dégénéré devenu norme doit  s’attendre à ce que le collectif socratique qui s’est doté de lois permettant la fabrication d’une sous-humanité bornée l’envoie dans son Goulag.

 

[1] « Le Juif était ce Yankel que nous connaissons déjà. Il était maintenant aubergiste et fermier dans cette ville ; déjà, ayant mis peu à peu le grappin sur tous les gentilshommes des environs, grands et petits, il avait soutiré presque tout l’argent du pays, et y faisait vivement sentir sa présence de Juif. À trois lieues à la ronde, il ne restait plus une seule izba en bon état, tout s’effondrait et se délabrait, tout ce que l’on avait de bien était bu, et l’on ne trouvait plus nulle part que misère et décrépitude ; tout le pays était saigné à blanc, comme après un incendie ou une épidémie. Et si Yankel avait vécu dix ans de plus au même endroit, il aurait sans doute saigné toute la province. » : Nicolas Gogol, Taras Boulba [1843], dans : Œuvres complètes, Paris : Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, édition publiée sous la direction de Gustave Aucouturier, [1966] 1993, p. 496-497.
Google Search
the archive
Contact
the Editors
NOJ Zembla Nabokv-L
Policies
Subscription options AdaOnline NSJ Ada Annotations L-Soft Search the archive VN Bibliography Blog

All private editorial communications are read by both co-editors.